Consommation en énergie finale liée à l'exploitation des bâtiments résidentiels
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Consommation en énergie finale liée à l'exploitation des bâtiments résidentiels

Consommation en énergie finale liée à l'exploitation des bâtiments résidentiels

Une baisse de 7% en 2 ans de la consommation d’énergie du résidentiel dans un contexte de prix élevés de l’énergie

Mis à jour le
07
April
2025
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À retenir
  • La consommation en énergie finale corrigée des variations climatiques des bâtiments résidentiels s’élève à 456 TWh en 2023.
  • Cette consommation a diminué de 7% sur les 2 dernières années. Elle est passée de 490 TWh en 2021 à 456 TWh en 2023.
  • Cette réduction a eu lieu dans un contexte particulier d’augmentation des prix de l’énergie en 2022 et 2023 (voir indicateur). Une vigilance particulière de l’évolution de la consommation d’énergie sur les années suivantes sera nécessaire pour observer si cette réduction se pérennise.
  • L’objectif provisoire à atteindre pour 2030, retenu par le Secrétariat à la Planification Ecologique (SGPE, voir Définitions) et issu de la SNBC 3 en cours d’élaboration, s’établit à une consommation en énergie finale de 418 TWh.
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Définitions/Méthodologie

Trajectoires prospectives de référence
  • La Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) exprime les orientations et priorités d’action des pouvoirs publics pour la gestion de l’ensemble des formes d’énergie sur le territoire, afin d’atteindre les objectifs de la politique énergétique. Elle contient des volets relatifs à la sécurité d’approvisionnement, à l’amélioration de l’efficacité énergétique et à la baisse de la consommation d’énergie primaire, en particulier fossile, au développement de l’exploitation des EnR et de récupération.
  • La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) est la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique. Elle définit une trajectoire de réduction des émissions de GES jusqu’à 2050 et fixe des objectifs à court-moyen terme : les budgets carbone.
  • Le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) créé en 2022 est chargé de coordonner l'élaboration des stratégies nationales en matière de climat, d'énergie, de biodiversité et d'économie circulaire. Il a produit en 2023 des trajectoires par secteur (dont le résidentiel et le tertiaire). Elles intègrent les objectifs européens du « Fit for 55 » et de la Directive Européenne sur l’Efficacité Energétique. Ces trajectoires peuvent être considérées comme la version officielle la plus à jour.
Données à climat réel ou données corrigées des variations climatiques

Les émissions de GES dépendent de la consommation d’énergie qui varie, elle-même, selon les températures d’une année donnée : si durant un hiver les températures moyennes sont en dessous des normales, alors la consommation d’énergie (et donc les émissions) augmente. Les émissions de GES peuvent donc être calculées à climat réel ou corrigées des variations climatiques. L’estimation corrigée des variations climatiques consiste à ajuster les émissions réelles pour en annuler les effets du climat.

Énergie primaire/énergie finale

L'énergie primaire est l'ensemble des produits énergétiques non transformés, exploités directement ou importés. Ce sont principalement le pétrole brut, les schistes bitumineux, le gaz naturel, les combustibles minéraux solides, la biomasse, le rayonnement solaire, l'énergie hydraulique, l'énergie du vent, la géothermie et l'énergie tirée de la fission de l'uranium. (INSEE)

L'énergie finale est l'énergie livrée au consommateur pour sa consommation finale (essence à la pompe, électricité au foyer, etc.) (INSEE).

Par exemple, l’électricité consommée par un ménage a été produite à partir de centrales nucléaires, de panneaux solaires, d’éoliennes, de centrales thermiques puis transportée jusqu’au lieu de consommation. La consommation en énergie primaire du ménage correspond à la quantité d’énergie initiale du combustible (uranium, charbon, pétrole…) ou du flux énergétique (énergie solaire, vent, chaleur…) avant transformation en électricité. La transformation de l’énergie primaire en énergie finale entraîne des pertes.

Chaleur renouvelable issue des pompes à chaleur

En hiver, la pompe à chaleur soutire à l’environnement extérieur de l’énergie qu’elle injecte dans les bâtiments. Cette chaleur est considérée comme une énergie renouvelable. Celle-ci n’est pas systématiquement comptabilisée dans les bilans de consommation d‘énergie. Par exemple, elle n’est pas comptabilisée dans les trajectoires de la Stratégie Nationale Bas Carbone 2 tandis qu’elle l’est dans les trajectoires retenues par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique.

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