Consommation en énergie finale liée à l'exploitation des bâtiments résidentiels par énergie
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Consommation en énergie finale liée à l'exploitation des bâtiments résidentiels par énergie

Consommation en énergie finale liée à l'exploitation des bâtiments résidentiels par énergie

Les énergies fossiles représentent 33% de la consommation des bâtiments résidentiels en 2023

Mis à jour le
07
April
2025
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À retenir
  • Pour le résidentiel, l’électricité est le vecteur d’énergie le plus consommé (156 TWh en 2023), suivie des Energies Renouvelables (EnR) thermiques (132 TWh) et du gaz (114 TWh). Pour ces 3 vecteurs, la Stratégie Nationale Bas Carbone 2 (SNBC 2, voir Définitions) parvient, pour 2030, à des consommations respectives de 135 TWh, 94 TWh et 106 TWh.
  • Dans le résidentiel, la consommation d’énergies fossiles représente 33% de la consommation totale du secteur en 2023. Celle-ci a diminué de 2011 à 2023. Elle est passée de 237 TWh en 2011 à 152 TWh en 2023, soit une baisse de 36% en 12 ans. Le rythme annuel de baisse a augmenté en 2022 et 2023 dans un contexte de prix élevés de l’énergie (voir indicateur). Il s’établit à 9% en moyenne sur ces 2 années contre 2% en moyenne de 2011 à 2021. En particulier, la consommation de gaz a enregistré une baisse importante en 2022 et 2023. Elle a diminué de 18% en 2 ans.
  • La consommation d’EnR thermiques et d’énergie issue des déchets représente 29% de la consommation du résidentiel en 2023. Celle-ci est en augmentation depuis 2011 à un rythme annuel moyen de 3%. Elle est passée de 93 TWh en 2011 à 132 TWh en 2023, soit une hausse de 42% en 12 ans. Ces énergies sont, en France, avec l’électricité, les moins émettrices de Gaz à Effet de Serre au kWh produit.
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Définitions/Méthodologie

Trajectoires prospectives de référence
  • La Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) exprime les orientations et priorités d’action des pouvoirs publics pour la gestion de l’ensemble des formes d’énergie sur le territoire, afin d’atteindre les objectifs de la politique énergétique. Elle contient des volets relatifs à la sécurité d’approvisionnement, à l’amélioration de l’efficacité énergétique et à la baisse de la consommation d’énergie primaire, en particulier fossile, au développement de l’exploitation des EnR et de récupération.
  • La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) est la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique. Elle définit une trajectoire de réduction des émissions de GES jusqu’à 2050 et fixe des objectifs à court-moyen terme : les budgets carbone.
  • Le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) créé en 2022 est chargé de coordonner l'élaboration des stratégies nationales en matière de climat, d'énergie, de biodiversité et d'économie circulaire. Il a produit en 2023 des trajectoires par secteur (dont le résidentiel et le tertiaire). Elles intègrent les objectifs européens du « Fit for 55 » et de la Directive Européenne sur l’Efficacité Energétique. Ces trajectoires peuvent être considérées comme la version officielle la plus à jour.
Données à climat réel ou données corrigées des variations climatiques

Les émissions de GES dépendent de la consommation d’énergie qui varie, elle-même, selon les températures d’une année donnée : si durant un hiver les températures moyennes sont en dessous des normales, alors la consommation d’énergie (et donc les émissions) augmente. Les émissions de GES peuvent donc être calculées à climat réel ou corrigées des variations climatiques. L’estimation corrigée des variations climatiques consiste à ajuster les émissions réelles pour en annuler les effets du climat.

Énergie primaire/énergie finale

L'énergie primaire est l'ensemble des produits énergétiques non transformés, exploités directement ou importés. Ce sont principalement le pétrole brut, les schistes bitumineux, le gaz naturel, les combustibles minéraux solides, la biomasse, le rayonnement solaire, l'énergie hydraulique, l'énergie du vent, la géothermie et l'énergie tirée de la fission de l'uranium. (INSEE)

L'énergie finale est l'énergie livrée au consommateur pour sa consommation finale (essence à la pompe, électricité au foyer, etc.) (INSEE).

Par exemple, l’électricité consommée par un ménage a été produite à partir de centrales nucléaires, de panneaux solaires, d’éoliennes, de centrales thermiques puis transportée jusqu’au lieu de consommation. La consommation en énergie primaire du ménage correspond à la quantité d’énergie initiale du combustible (uranium, charbon, pétrole…) ou du flux énergétique (énergie solaire, vent, chaleur…) avant transformation en électricité. La transformation de l’énergie primaire en énergie finale entraîne des pertes.

Chaleur renouvelable issue des pompes à chaleur

En hiver, la pompe à chaleur soutire à l’environnement extérieur de l’énergie qu’elle injecte dans les bâtiments. Cette chaleur est considérée comme une énergie renouvelable. Celle-ci n’est pas systématiquement comptabilisée dans les bilans de consommation d‘énergie. Par exemple, elle n’est pas comptabilisée dans les trajectoires de la Stratégie Nationale Bas Carbone 2 tandis qu’elle l’est dans les trajectoires retenues par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique.

Pour aller plus loin

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