Consommation en énergie finale liée à l'exploitation des bâtiments résidentiels par énergie
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Consommation en énergie finale liée à l'exploitation des bâtiments résidentiels par énergie

Consommation en énergie finale liée à l'exploitation des bâtiments résidentiels par énergie

Les énergies fossiles représentent 34% de la consommation des bâtiments résidentiels en 2024

Mis à jour le
19
June
2025
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À retenir
  • Pour le résidentiel, l’électricité est le vecteur d’énergie le plus consommé (157 TWh en 2024), suivie des Energies Renouvelables (EnR) thermiques (131 TWh) et du gaz (115 TWh). Pour ces 3 vecteurs, la Stratégie Nationale Bas Carbone 2 (SNBC 2, voir Définitions) parvient, pour 2030, à des consommations respectives de 135 TWh, 94 TWh et 106 TWh.
  • Dans le résidentiel, la consommation d’énergies fossiles représente 34% de la consommation totale du secteur en 2023. Celle-ci a diminué de 2011 à 2024. Elle est passée de 243 TWh en 2011 à 156 TWh en 2024, soit une baisse de 36% en 13 ans. En 2024, on observe une stabilisation de cette consommation à 156 TWh.  Elle fait suite à deux années de forte baisse qui ont eu lieu dans un contexte de prix élevés de l’énergie en 2022 et 2023 (voir indicateur).
  • La consommation d’EnR thermiques et d’énergie issue des déchets représente 29% de la consommation du résidentiel en 2024. Celle-ci est en augmentation depuis 2011 à un rythme annuel moyen de 3%. Elle est passée de 92 TWh en 2011 à 131 TWh en 2024, soit une hausse de 44% en 13 ans. Ces énergies sont, en France, avec l’électricité, les moins émettrices de Gaz à Effet de Serre au kWh produit.
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Définitions/Méthodologie

Trajectoires prospectives de référence
  • La Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) exprime les orientations et priorités d’action des pouvoirs publics pour la gestion de l’ensemble des formes d’énergie sur le territoire, afin d’atteindre les objectifs de la politique énergétique. Elle contient des volets relatifs à la sécurité d’approvisionnement, à l’amélioration de l’efficacité énergétique et à la baisse de la consommation d’énergie primaire, en particulier fossile, au développement de l’exploitation des EnR et de récupération.
  • La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) est la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique. Elle définit une trajectoire de réduction des émissions de GES jusqu’à 2050 et fixe des objectifs à court-moyen terme : les budgets carbone.
  • Le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) créé en 2022 est chargé de coordonner l'élaboration des stratégies nationales en matière de climat, d'énergie, de biodiversité et d'économie circulaire. Il a produit en 2023 des trajectoires par secteur (dont le résidentiel et le tertiaire). Elles intègrent les objectifs européens du « Fit for 55 » et de la Directive Européenne sur l’Efficacité Energétique. Ces trajectoires peuvent être considérées comme la version officielle la plus à jour.
Données à climat réel ou données corrigées des variations climatiques

La consommation d’énergie varie selon les températures d’une année donnée : si les températures moyennes hivernales sont en dessous des normales, alors la consommation d’énergie augmente. La consommation d’énergie peut donc être calculée à climat réel ou corrigée des variations climatiques. L’estimation corrigée des variations climatiques consiste à ajuster la consommation réelle pour en annuler les effets du climat.

Énergie primaire/énergie finale

L'énergie primaire est l'ensemble des produits énergétiques non transformés, exploités directement ou importés. Ce sont principalement le pétrole brut, les schistes bitumineux, le gaz naturel, les combustibles minéraux solides, la biomasse, le rayonnement solaire, l'énergie hydraulique, l'énergie du vent, la géothermie et l'énergie tirée de la fission de l'uranium. (INSEE)

L'énergie finale est l'énergie livrée au consommateur pour sa consommation finale (essence à la pompe, électricité au foyer, etc.) (INSEE).

Par exemple, l’électricité consommée par un ménage a été produite à partir de centrales nucléaires, de panneaux solaires, d’éoliennes, de centrales thermiques puis transportée jusqu’au lieu de consommation. La consommation en énergie primaire du ménage correspond à la quantité d’énergie initiale du combustible (uranium, charbon, pétrole…) ou du flux énergétique (énergie solaire, vent, chaleur…) avant transformation en électricité. La transformation de l’énergie primaire en énergie finale entraîne des pertes.

Chaleur renouvelable issue des pompes à chaleur

En hiver, la pompe à chaleur soutire à l’environnement extérieur de l’énergie qu’elle injecte dans les bâtiments. Cette chaleur est considérée comme une énergie renouvelable. Celle-ci n’est pas systématiquement comptabilisée dans les bilans de consommation d‘énergie. Par exemple, elle n’est pas comptabilisée dans les trajectoires de la Stratégie Nationale Bas Carbone 2 tandis qu’elle l’est dans les trajectoires retenues par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique.

Pour aller plus loin

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