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Consommation en énergie finale liée à l'exploitation des bâtiments tertiaires et résidentiels
Consommation en énergie finale liée à l'exploitation des bâtiments tertiaires et résidentiels
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43% de la consommation d’énergie finale française provient de l’exploitation des bâtiments tertiaires et résidentiels
Mis à jour le
19
June
2025
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À retenir
- En 2024, la consommation d’énergie corrigée des variations climatiques (voir Définitions) liée à l’exploitation des bâtiments tertiaires et résidentiels s’élève à 697 TWh en énergie finale (voir Définitions), soit 43% de la consommation d’énergie finale française. Le résidentiel est le secteur bâtimentaire le plus consommateur (29% de la consommation française, contre 15% pour le tertiaire).
- Cette consommation d’énergie est celle documentée dans le Bilan Energétique de la France publié par le SDES et qui fait l’objet d’un suivi dans la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC, voir Définitions). Elle intègre la consommation liée à l’exploitation du bâtiment et consommée sur le territoire français. Elle ne couvre ni l’énergie consommée en amont ou en aval de l’utilisation du bâtiment, ni l’énergie consommée en dehors des frontières françaises et incorporées dans les importations.
- La consommation d’énergie des bâtiments tertiaires et résidentiels, corrigée des variations climatiques, a augmenté de 1 % en 2024. Elle est passée de 690 TWh en 2023 à 697 TWh en 2024. Cette hausse intervient après deux années de baisse. Celles-ci se sont produites dans un contexte particulier d’augmentation des prix de l’énergie en 2022 et 2023 (voir indicateur) qui a entraîné un effort de sobriété inédit.
- L’objectif provisoire à atteindre pour 2030, retenu par le Secrétariat à la Planification Ecologique (SGPE, voir Définitions) et issu de la SNBC 3 en cours d’élaboration, s’établit à une consommation en énergie finale de 647 TWh.
- La courbe à climat réel met clairement en évidence une rigueur climatique plus faible depuis 2017 à l’exception de 2021. En 2024, ce climat plus doux a conduit à une réduction de la consommation d’énergie à climat réel (voir Définitions) de 48 TWh, soit 7% de baisse par rapport à la consommation corrigée des variations climatiques.
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