2,9 millions de logements vacants en 2024
Mis à jour le
07
April
2025
Partager la page
À retenir
- En 2024, 2,9 millions de logements sont vacants, soit 7,9% de l’ensemble du parc résidentiel.
- La part des logements vacants a augmenté depuis 2006. Elle est passée de 6,3% en 2006, à 7,9% en 2024, soit une augmentation d’un million de logements en moins de vingt ans. Sur cette période, l’augmentation de la vacance a représenté un volume équivalent à 16% de l’augmentation du nombre total de logements (voir indicateur).
- La mobilisation du parc vacant représente un levier pour réduire la construction neuve et ses impacts afférents tout en répondant au besoin de logements.
- La vacance courte (depuis moins d’un an), due majoritairement aux changements de propriétaires ou d’occupants est intrinsèque au fonctionnement du marché. Elle permet la fluidité des migrations résidentielles et est un signe "positif" de l'activité du marché immobilier local. Celle-ci a augmenté récemment, sans que les causes de ce phénomène ne soient connues.
- Le gisement de logements repose plutôt sur la vacance longue (depuis plus d’un an). Elle concerne 1,2 millions de logements, soit 40% des logements vacants. Elle a des causes diverses. Les logements anciens, ceux de petite surface et ceux localisés dans les zones où les prix de l’immobilier sont les moins chers sont surreprésentés. Les logements vacants de longue durée appartiennent plus souvent à des propriétaires aux revenus modestes ou à des résidents en EHPAD (SDES, 2023).
- Depuis 2020, un plan national de lutte contre les logements vacants est mis en place par l’Etat. Il a pour objectif de réduire le nombre de logements vacants de longue durée en outillant notamment les acteurs locaux pour objectiver finement le phénomène sur leur territoire et en contactant directement les propriétaires concernés. (Pour en savoir + : Zéro Logement Vacant)
Partager la page